Le rôle des chefs traditionnels dans la protection et la gestion des ressources forestières

Sa Majesté Ngo Ndjeng Christine épouse Andela décrit l’importance des forêts pour les communautés locales et discute le rôle des chefs traditionnels dans la protection et la gestion des ressources forestières.


Le bassin du Congo est l’une des régions forestières les plus vitales de la planète. Comprenant près de 200 millions d’hectares de forêt tropicale dense et de sols de marais tourbeux, le bassin du Congo absorbe plus de dioxyde de carbone que n’importe quelle autre région du monde. Par conséquent la dégradation continue des forêts du bassin du Congo résultant d’activités illicites constitue une menace pour le monde entier.

Les gouvernements des pays du bassin du Congo s’efforcent de lutter contre la dégradation de cette précieuse ressource, mais selon Sa Majesté Ngo Ndjeng Christine épouse Andela, un chef traditionnel de troisième degré au Cameroun qui représente sa communauté dans la gestion forestière, la protection des forêts nécessite une collaboration entre les gouvernements et les communautés locales. Elle a souligné les trois rôles des chefs traditionnels dans la protection et la gestion des ressources forestières : la cohésion sociale, le développement économique et la formation communautaire.

Pour les peuples autochtones et les communautés locales, les forêts ne sont pas qu’une ressource naturelle à gérer, elles sont également un élément sacré à protéger.

Pour les peuples autochtones et les communautés locales, les forêts ne sont pas qu’une ressource naturelle à gérer, elles sont également un élément sacré à protéger. « La ressource forestière est sur nos terres,” dit-elle. « Nous sommes là effectivement pour faire en sorte que notre communauté ne soit pas laissée sur le côté, » explique-t-elle à propos de la responsabilité des chefferies traditionnelles dans ce domaine.

Le Bassin du Congo en Afrique


Ressources complémentaires